La SUNE a participé ce week-end au contest CQ-160 au port de St-Blaise. Depuis vendredi l’équipe de 5 à 6 personnes ont installé les antennes et la station. L’idée était de monter les aériens pour permettre tant le trafic européen que DX avec 2 antennes d’émission et 2 antennes réception, l’antenne verticale réalisée dans notre section, un dipole V inversé fixé sur une nacelle mise à disposition par la maison Gyger (que nous remercions) avec un mat en fibre de verre de 8m, et les 2 antennes de réception (une antenne cadre et une verticale). La station était composée par un K3 et un ampli de 1 KW. Le trafic a montré que les 2 antennes d’émission fonctionnent très bien tant pour l’Europe que le DX, mais pour le DX, il y a eu quelques différences en raison de leur lobe respectif sur les signaux faibles. Ce dispositif a permis plus de 500 QSO vers l’Asie, l’Amérique du nord, l’Amérique de sud et bien sûr, l’Europe. Les 2 antennes de réception étaient là surtout pour permettre d’écouter en éliminant le bruit statique classique sur cette bande de fréquences situées autour de 1850 KHz entre les ondes moyennes et les ondes courtes.
Étant proche du littoral, une partie relation publique a été animée pendant la journée de samedi et la presse Neuchâteloise a été invitée. Des reportages ont été diffusés dans les journaux de la radio RTN de samedi 18h, dimanche 7h et 12h15. Un article est aussi paru sur ARCInfo et devrait paraître dans l’Express.
Le contest à débuté vendredi à 23h locale pour une durée de 48 heures et la station a été active avec 7 personnes, mais que pour la période où la bande est ouverte soit du crépuscule à l’aube. Tout a été ensuite démonté dimanche dans l’après-midi. Nous tenons aussi remercier la commune de St-Blaise qui nous a mis le local et la place du port à disposition.
Les résultats seront publiés ici.
Quelques autres photos:
Pour les non initiés qui nous suivent, contest veut dire concours, DX = longue distance et QSO = contact radio. Les compétences des radioamateurs sont pour l’essentiel dans l’expérimentation dans de nombreux domaines comme l’étude des phénomènes de propagation des ondes, l’électronique, l’informatique, la sécurité civile ou encore une simple envie de communiquer avec des millions d’autres passionnés dans le monde. Si l’aspect « vieillot » colle un peu sur la peau des radioamateurs, des jeunes s’y retrouvent avec des technologies les plus ressentes et le champ d’application est donc sans limite. Le radioamateurisme est aussi connu sur le plan pédagogique notamment avec ARISS qui permet à des élèves des écoles de monter tout un projet permettant d’entrer en contact avec les astronautes dans la station spatiale internationale ISS.
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